Article RL 23 mai 2011

Voilà bien longtemps qu’on n’avait plus connu de véritable pluie dans le ciel naborien. Cette dernière a choisi le jour de la 26e édition des Foulées d’Oderfang pour faire sa réapparition. En quelque sorte, c’était la douche avant la course ! Mais pas de quoi déstabiliser le maître d’œuvre qu’est le président de l’ACSA (Athlétique-club Saint-Avold), Marcel Schmitt : « Ce sont les aléas ; on est là pour animer la ville. Mais c’est bon, nous avons la tribune qui peut mettre jusqu’à mille personnes à l’abri ».

« SVP, c’est où le départ ? »

Du podium installé face à la tribune du stade municipal (ligne d’arrivée), Marcel confirmait aux coureurs à sa portée que le départ de la course était rue de la Chapelle. Mais pour bon nombre de dévoreurs de macadam déjà à l’échauffement dans des rues adjacentes ce n’était pas du tout évident… « Monsieur, SVP, c’est où la ligne de départ ? » Plusieurs commissaires (postés rue de la Chapelle) avaient même un doute à ce sujet. Mais non, c’était bien là, à voir finalement une convergence des participants à trois minutes du départ. Dix heures précises… Pan ! le coup de feu à blanc donné par Pierre Coillard, le président du club homologue de Freyming-Merlebach et Jean-Marc Krebs (de l’ES Créhange-Faulquemont) libérait les 218 athlètes. Le parcours de 10 km, en partie dans l’agglomération naborienne et pour beaucoup dans la forêt d’Oderfang — Longeville, était à bonne température, ni trop chaud, ni trop froid. En fait, des conditions idéales, une fois la pluie stoppée. Dommage cependant pour le petit marécage qui s’était formé sur la piste en schiste rouge… au pied de la tribune. Toutes les chevilles ouvrières étaient en place dans ce gigantesque dispositif sportif, comme les agents de la police municipale, ceux des services techniques municipaux, mais aussi les bénévoles de l’ACSA renforcés par des éléments de trois clubs voisins : le badminton Valmont, l’ACL Faubourg et Cœur et Santé. L’eau ne manquait non plus pas dans les gobelets proposés aux points de ravitaillement.

Qui allait être premier en l’absence des deux cadors ?

Voilà trente minutes que le peloton s’était élancé ; le premier concurrent n’allait pas tarder à pénétrer dans l’enceinte du stade… mais qui pouvait tenir ce rôle en l’absence des deux cadors que sont Abdel Tayss et Hamid Méziani ? C’est donc un Alsacien de la Robertsau, Stéphane Guehrar (30 ans), pas spécialement chasseur de prime, qui se chargeait de décrocher le pompon à leur place, en 34 minutes et 43 secondes. Son entraîneur n’est autre que Fernand Kolbeck. Au scratch, le 218 ^e et dernier coureur (le vétéran 2 François Steininger) terminait en 1 heure 12 minutes et 23 secondes. Arrivait enfin la présentation des podiums, un moment hautement convivial et attendu par les sportifs. Les trois premiers de chaque catégorie ont reçu chacun une médaille et un cadeau, selon l’option de l’organisateur qui ne distribue pas de primes. Tous les participants ont également eu leur chance dans le tirage de la tombola, dotée de magnifiques prix (téléviseurs, appareils photo numérique, lecteurs DVD, VTT,...). Une autre tombola concernait les bénévoles qui ont œuvré pour la réalisation et la réussite de cette épreuve. Les prix ont été remis en présence de Fabrice Boucher (conseiller général de Saint-Avold 1) et du conseiller municipal Hervé Hocquet.